dimanche 23 décembre 2012

Voilà.


les derniers jours d'une année qui a eu son lot de petits bonheurs et d'inquiétudes diverses; la vie tout simplement ...pas de quoi "fouetter un chat" ; mais des petits bonheurs bien appréciés et c'est là l'essentiel. 

Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails; il faut que tu saches simplement que chaque année entre le 15 Décembre et le 5 Janvier je ne suis plus en phase. Tout ce qui se passe "m'emmerde". Ce n'est pas poli mais c'est le mot qui convient pour donner suffisamment de force a la situation.
Mes amis, les gens que j'aime n'y sont pour rien et il ne faut pas qu'ils en prenne ombrage; ce n'est pas de leur faute.

Le reste du temps je suis globalement heureux et relativement optimiste car je ne souffre de rien,  ce qui n'est déjà pas si mal , car si je souffrais je ne pourrais pas être heureux.
Cette idée était prônée par quelques philosophes anciens et ils avaient raison.

je passe beaucoup de temps dans la nature que je parcours à pied pour l'essentiel et cela conforte mon plaisir de vivre et rend mon bonheur concret.

Je me dis que dans quelques mois j'aurai 71 printemps; oui je sais, ça ne veut pas dire grand chose mais tout de même, l'avenir est bien derrière moi.

Par ailleurs si je ne manque de rien, je sais que le bien-être matériel n'est pas un gage de bonheur; il est plutôt et d'abord dans la connaissance de soi; et là , je n'en ai pas encore terminé. Il est également dans le partage avec les hommes et avec tout ce qui vit dans la nature.

J'aime la vie mais, justement pour continuer à l'aimer, j'ai aussi envie de prendre du recul avec ce monde qui ne me convient plus.
J'ai la chance de vivre au bon endroit dans le calme et la paix.

Je sais bien que les bouleversements du monde sont permanents, que tout peut arriver d'un jour à l'autre, mais je ne me sens plus l'énergie pour supporter de sauter d'un événement à l'autre; il m'arrive de plus en plus souvent d'éteindre la radio ou de tourner le bouton sur "radio classique".

Je sais que les mots sont insuffisants pour traduire la pensée; c'est un art difficile car le vocabulaire manque.
je vais donc simplement dire,
à mes proches, compagne, enfants, petits enfants, que je vous aime.
aux quelques amis encore là, que j'ai envie de partager avec vous et de passer encore de bons moments.
et à tous ceux et celles qui ont la gentillesse et la patience de jeter un coup d'oeil sur mes "délires" que je les remercie.
 Bonnes fêtes à toutes et à tous .
A bientôt . -titou-




mardi 11 décembre 2012

Les autres...

J'ai, nous avons, reconnaissons-le, tous, tendance à porter des jugements et à voir les défauts chez les autres plus facilement que chez nous.




C'est difficile les rapports humains; il y a de nombreuses barrières: orgueil, égo, volonté de dominer, jalousie....alors qu'il faudrait une petite dose de compréhension et une pincée d'indulgence.

Une porte à entrouvrir: se mettre à la place de l'autre offre une possibilité de le comprendre.
C'est J. Salomé qui dit que "dans une rencontre on est trois; il y a toi (l'autre), moi, et la relation"...  qui nous unit d'une façon ou d'une autre.

Me défaire de mes préjugés serait sans aucun doute source de bonheur.
Ne pas critiquer, ne pas médire serait sans aucun doute source de bonheur.
Je me sentirais mieux avec moi-même , en harmonie et libre.

Je pense en effet que le respect de l'autre rend libre ; les deux sont liés; et respecter l'autre c'est se respecter soi-même.

Mais qui est l'autre ?
Quel étrange messager
Mais qui est l'autre ?
demande Mylène Farmer dans l'une de ses chansons,
Quel émoi devant ce moi
Qui semble frôler l'autre....

Je n'oublie pas que l'autre est un autre moi et que nous sommes égaux dans nos droits ainsi que dans nos devoirs.

Kant l'a exprimé d'une belle façon:
"Agis de telle façon que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans celle d'autrui, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen."


mardi 4 décembre 2012

La vie est changement .



On dit que la vie est changement permanent n'est-ce-pas ?
C'est ce que nous entendons souvent dire par des sages et des philosophes.

Bon , c'est vrai, je dois reconnaître que je ne suis pas toujours prêt à
l' accepter, et que parfois j'ai peur de l' inconnu ,que je me complais dans mes habitudes et comme tout va à peu près bien dans un équilibre fragile je dois me "figer" et m' accrocher inconsciemment; je m' endors parfois et..... 
 et je ne remarque pas que autour de moi , là, tout près,sous mes yeux, il y a des choses qui dans mon quotidien ne sont plus tout à fait comme avant.... Je me suis habitué et je n'ai rien vu ou j'ai fait l'aveugle.!
"la mélodie ininterrompue de notre vie intérieure " disait Bergson,la singularité de notre personne qui ne cesse de changer au cours de la vie.
Parfois le réveil peut être brutal , alors je tombe de haut je ne comprend pas et il est souvent trop tard.
( une histoire d'amour ou d'amitié qui se termine, un parent ou un ami qui est parti, un accident, une maladie, un déménagement, la crainte d'un nouveau travail..ou la peur de le perdre.........)

L'une des figures majeures du bouddhisme aux Etats-Unis ,Mme Sharon Salzberg nous le rappelle avec force et conviction:


nous voyons que la vie, celle de notre esprit comme celle de notre corps, est en état de transformation et de flux incessants.


un changement radical est toujours possible.


A chaque instant et cette expression n'est pas à prendre dans un sens purement poétique ou figuratif, mais littéral, à chaque instant, nous mourons et renaissons, nous-même et tout ce qui vit.

-titou-