vendredi 30 août 2013

Petit ou grand anxieux ?

Ce n'est pas que je veuille parler de moi mais le sujet que je souhaite aborder, pour l'avoir vécu comme je pense pas mal de mes concitoyens  me rend la tache plus facile .
Je ne suis pas le seul tu es peut être un peu dans le même cas.


Je ne suis pas né anxieux encore que en 1942 il y avait quelques raisons et ma mère devait l'être. Je le suis devenu je pense peu après mes 25 ans, la période des responsabilités peut-être ,encore que ça n'explique pas tout..
Aujourd'hui ça va beaucoup mieux mais je suis conscient d'avoir amputé une partie de ma vie d'adulte de bonheurs durables.
Je pense avec le recul que c’était lié à de la peur, à un manque de confiance en moi.
Je suis sans doute passé à côté de beaucoup de choses qui auraient pu me rendre véritablement heureux ou me les faire pleinement apprécier.
Je voudrais donc à l'occasion de ce billet, pour ceux qui auront la gentillesse et la patience de le lire, leur dire de ne pas faire comme moi. On peut se changer; certes cela demande du travail mais cela en vaut la peine.

"Rien ni personne ne peut vous apporter la paix, le bonheur, la sérénité à part vous même " a dit Emerson.

Je sais qu'il y a dans la vie de chacun des périodes chargées de promesses qui contribuent à renforcer la confiance et l'estime de soi. Pour ma part , enfance et adolescence ne m'y ont pas aidé.
Le regard sur la vie en général, l'angle de vision qui implique de changer de place peut modifier beaucoup de choses même et y compris lors des épreuves qui ne manquent pas.

Nous faisons chacun de belles rencontres au cours de notre vie; pourquoi les gâcher par une attitude anxieuse, fermée ou empreinte de tristesse. (Je sais de quoi je parle.)
Aujourd'hui plus rien ou presque ne m'empêche de profiter des moments de bonheur. Je sais que c'est en moi et pas ailleurs que je peux trouver la sérénité et la capacité  d'en jouir pleinement.

La civilisation dans la quelle nous tentons de surnager est anxiogène; les médias se plaisent à en rajouter à exagérer parfois ce qui fait vendre et augmente l'audience.

La violence extrême, visible dans les situations banales de la vie de chacun n'arrange rien.

Pour esquiver ces difficultés nous courons après mille taches ou activités plus ou moins inutiles au lieu d'avancer sur son chemin de façon tranquille et sereine pour paraphraser Paul Morand dans "l'homme pressé."

Marc Aurèle l'a si bien exprimé:
"Il faut s'abstenir de rechercher ou de fuir ce qui ne dépend pas de nous." 
Une grande idée des stoïciens. 
Suis ton chemin !
Tu as sans doute remarqué que le problème qui nous préoccupe aujourd'hui aura demain
ou dans une semaine beaucoup moins d'importance et dans un an ou même avant sera complètement oublié.

Conclusion ,on se fait souvent une montagne de ce qui n'est qu'une modeste pierre qui peut faire trébucher et qui n'en vaut pas la peine.
Pour être parfaitement honnête avec moi-même, je ne suis pas entièrement guéri; j'ai bien par ci par là quelques vieilles habitudes qui traînent mais je ne désespère pas d'y arriver; j'y travaille. Je t'encourage à faire pareil, nos journées seront plus ensoleillées.
-titou-

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