LE BLOG DE TITOU. Au fil de mes lectures ,de mes découvertes et de mes balades sur les chemins de montagne, je note des mots , des phrases ,je fixe certaines vues,et j'y ajoute parfois des réflexions personnelles issues de mes états d'âme . je me la joue un peu Marc Aurèle dans "pensées pour moi même" mais avec beaucoup moins de talent. c'est sans prétention et surtout destiné à moi même. Mais si tu veux en profiter et participer par des apports et des commentaires, tu peux !
mardi 20 mai 2014
Vous avez dit nanotechnologies ?
Je ne sais pas, je ne sais pas ou je suis, mais pourtant je me déplace, vers ou je ne sais plus, rien n'est calme ou sombre,.........(Lars Norén-écrivain Suédois.)
Pour plagier une humoriste bien connue: " on ne nous dit pas tout." ,
Un article du monde daté du 15 Mai dernier titré :
"les nanotechnologies, ennemis invisibles et omniprésents." sous la plume du journaliste Pierre Le Hir, a éveillé ma curiosité.
Je ne sais pas si ce sont des amis ou des ennemis mais j'ai retenu qu'il faut être attentif.
Comme il n'y a pas de hasard, il se trouve que dans la bibliothèque ou je travaille bénévolement nous faisons régulièrement un tri pour sortir des ouvrages afin de faire de la place pour renouveler le fond.
Et là, je tombe sur un thriller de Robert Ludlum coécrit par Patrick Larkin: " La vendetta Lazare " qui justement traite du sujet des nanotechnologies. C’était il y a 8 ans ; 2006.
C'est un roman mais ça fait peur quand même.
Bien entendu le thriller raconte une histoire sur fond d'espionnage et de réseaux secrets. Mais comment ces nanotechnologies à priori conçues dans des buts thérapeutiques ont pu échapper au contrôle des scientifiques et servir des causes de groupes d'illuminés.
C'est là que le fond est intéressant; que dit l'article du monde:
Le journaliste Pierre Le Hir explique , je le cite:
"Que les nanomatériaux sont des particules dont la taille se mesure en nanomètre c'est à dire en milliardième de mètre soit 50.000 fois moins que l'épaisseur d'un cheveu."
Elles donnent aux matériaux aux quelles elle sont incorporées des propriétés physiques, chimiques ou biologiques hors du commun......
Depuis une décennie les nanomatériaux se sont multipliés le plus souvent à l'insu du public.
On en trouve partout.
Par exemple pour en prendre un, les textiles anti-transpirants et sans odeur utilisés aujourd'hui par tous les sportifs.
J'en ai moi-même plusieurs pour la randonnée en montagne ; ça sèche très vite c'est effectivement sans odeur et tu peux les porter plusieurs jours sans problème.
Mais il y en aurait là ou on ne les attend pas; crèmes solaires, dentifrice, sucre, sel,pneus, carburants, batteries, produits électroménagers,peintures, équipements médicaux etc....
Tout cela n'est pas sans danger et l'ANSES attire notre attention sur le fait que ces nanoparticules sont très réactives. Si elles pénètrent dans l'organisme sans contrôle elles s'activent et peuvent être à la source de graves problèmes de santé.
Comme le dit R. Ludlum dans l'épilogue de son livre, ces nanomatériaux dans de mauvaises mains pourraient voir leur destination détournées pour les pires effets sur l'humanité.
Faut-il interdire les nanotechnologies ?
Je ne pense pas car du coup nous perdrions tous ses avantages potentiels à venir comme peut être un jour la guérison du cancer ou l'éradication de la pollution.
Il s’agit d'une technologie avancée et tout dépend de son utilisation à des fins thérapeutiques pour faire le bien ou pour faire le mal entre les mains de groupes peu recommandables.
Cela dépendra de la sagesse ou de la folie des hommes. Il faut donc rester attentif; voilà un sujet à mettre à l'ordre du jour sur un plan mondial.
Les biologistes du monde entier ont là une bien grande responsabilité.
Aristote a dit " qu'il n'y a point de génie sans un grain de folie."
Gageons que ce grain de folie soit bien encadré.
En tous cas merci à Pierre Le Hir pour son article.
-titou-
jeudi 8 mai 2014
Les livres et la lecture
(cliché internet.) |
Lorsque je ne suis pas dans la montagne entrain de grimper je m'adonne à mon autre passion: la lecture.( je pourrais parler d'addiction mais je préfère amour )
Je garde du temps pour mes proches et les occupations nécessaires et indispensables mais je ne passe pas une journée sans lire.
Depuis mon enfance , depuis que je sais lire, je lis. De tout; des romans, moins qu'avant, des thrillers, plus qu'avant mais depuis toujours des ouvrages philosophiques.
Je n'ai pas la formation mais ça me passionne.
La lecture philosophique n'a à mes yeux de valeur que si elle est mise en application dans la vie quotidienne de chacun; sinon elle n'est que lettre morte.
Aristote estimait que la vie philosophique est la plus heureuse.(Éthique à Nicomaque.)
Au risque de choquer je dois dire que je ne sais pas lire sans un crayon à la main pour encadrer, souligner des passages,...partant du principe qu'un livre est à la fois un objet de plaisir et de travail.
J'ai également avec moi un petit carnet genre (moleskine) sur lequel je note des mots, des phrases, des passages qui parlent à mon âme. Mes enfants les trouveront lorsque je ne serai plus là; c'est le plus bel héritage que je peux leur offrir.
C'est Zafon, l'auteur du beau livre " l'ombre du vent" qui dit:
les livres sont des miroirs ou l'on y voit que ce que l'on porte en soi-même.
Pourquoi cet amour de la lecture ? Je me suis souvent posé la question. Mes parents n'y sont pour rien je ne les ai jamais vu lire à part le journal.
(cliché internet) |
Je crois qu'un livre nous ouvre la porte d'un espace magique, un monde ou l'imagination de chacun agrémente l'histoire que l'auteur nous raconte.
J'aime être entouré de livres comme si cela me rassurait , me tranquillisait.
Je ne me pose pas la question de savoir si c'est normal docteur. C'est ainsi et je ne crois pas être le seul même si j'entends dire que les gens lisent peu et moins qu'avant.
Et je comprends aussi ceux qui ne lisent jamais; je me dis que c'est dommage mais ils ont d'autres centres d'intérêt ou pensent qu'ils n'ont pas le temps.
Ma bibliothèque est pleine, il y en a partout et pourtant j'en donne régulièrement . C'est une façon de partager.
C'est Lucien Jerphagnon le philosophe mort récemment qui disait:
(cliché internet) |
Heureusement, les livres vivent plus longtemps que les hommes et ils ne dorment leur éternité que d'un œil.
Je suis de ceux qui pensent que le livre papier a encore de beaux jours devant lui; il a une odeur, il semble vivant, tu tournes ses pages avec tes doigts il y a un contact charnel presque sensuel, tu peux le prêter ou le donner.
Mais je me suis ouvert à la lecture numérique; oui , je le confesse j'ai acheté une liseuse.
Le principal avantage que j'y vois c'est que dans 200 grammes et la taille d'un livre de poche tu peux stocker des milliers de livres de toutes sortes y compris des classiques souvent gratuits.
Ce qui me permet lorsque je pars pour plusieurs jours d'avoir de quoi lire avant de fermer les yeux.
Le livre numérique a aussi des inconvénients j'espère temporaires qui devraient disparaître rapidement.
L'offre est encore faible.
Le prix est trop élevé par rapport au livre papier.
Il est nécessaire de développer les canaux de distribution y compris dans les bibliothèques. Et d'autres choses encore.
Je crois savoir que le groupement pour le développement de la lecture numérique GLN. y travaille.
Tu ne vas pas le croire mais il me reste encore du temps pour une autre passion, la photographie, qui pour moi n'est pas un art mineur. Mais c'est un autre sujet......
Chaque livre , n'importe lequel est irremplaçable; chacun a un mot, une phrase, une idée, qui attend son lecteur. disait Léonardo Padura.
-titou-
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