LE BLOG DE TITOU. Au fil de mes lectures ,de mes découvertes et de mes balades sur les chemins de montagne, je note des mots , des phrases ,je fixe certaines vues,et j'y ajoute parfois des réflexions personnelles issues de mes états d'âme . je me la joue un peu Marc Aurèle dans "pensées pour moi même" mais avec beaucoup moins de talent. c'est sans prétention et surtout destiné à moi même. Mais si tu veux en profiter et participer par des apports et des commentaires, tu peux !
lundi 28 novembre 2011
philo au quotidien
Pratiquer la philosophie au quotidien
selon Michel Onfray:
"Une grande partie de la philosophie, quand elle n'est pas affaire de spécialistes, se propose de vivre avec la mort, la douleur, la souffrance, la trahison, les peines… Tout le stoïcisme et tout l'épicurisme ne visent que cet art de bien et mieux vivre malgré l'affliction.
La philosophie devenue affaire de professeurs ne traite pas ces questions.
En revanche, quand elle est pratiquée dans l'esprit des Grecs et des Romains, elle permet la construction de soi, voire la reconstruction de soi."
Comment ne pas être adhérer; j'ai toujours été surpris par ces "docteurs" qui disent mais qui ne mettent pas en pratique pour eux mêmes ; ils ont oubliés la force de l'exemple.
Dans le cadre d'un entretien avec Nicole Garcia sa réflexion sur la qualité d'une relation qui plutôt que dépendante devrait être indépendante et autonome est juste également à mes yeux. Malheureusement , des hommes et des femmes détruits dans tous les sens du terme sont légion ce qui génère des drames ; il n'y a qu'à lire la presse quotidienne.
Il dit
" Le fait d'être plaqué renvoie à une blessure narcissique. Et le narcissisme des femmes n'est pas celui des hommes, parce qu'on les a habituées à vivre par procuration. La société n'aime pas les femmes, mais seulement les mères et les épouses. Et rares sont les hommes qui aiment le féminin des femmes. Il me semble que je dirais à votre amie qu'elle devrait se poser la question de la construction autonome de soi, en évitant de se définir par procuration. Car vivre par et pour l'homme, le mari, l'amant, l'amoureux conduit à remettre son destin entre les mains d'un tiers qui a autre chose à faire que vivre toute sa vie avec la même personne ! Il faut éviter de se mettre dans la position d'avoir à être possiblement détruit par un tiers un jour. Si on évite ce piège, quand on est plaqué, le problème est dépassé depuis longtemps… En fait, c'est l'intensité qu'on a mise dans une histoire – par principe fragile et précaire – qui décide du degré de destruction à venir !"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire