lundi 28 juillet 2014

faut-il souffrir pour se connaître ?



Cette pensée de Alfred de Musset :
" l'homme est apprenti, 
la douleur est son maître. 
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert."

tendrait à répondre que oui. 
Vu ainsi cela semble vrai. Il n'y a pas grand chose à rajouter.
La vie est faite d'alternances et il faut les vivres toutes avec force et aussi avec acceptation.
En effet comment apprécier le plein si tu n'as pas connu le manque ?
Peux-tu apprécier l'eau si tu n'as pas eu soif ?
Si tu n'as pas connu l'échec tu n'apprécieras pas la réussite.
Oui , tout va ainsi dans la vie. Il faut avoir souffert pour connaître et apprécier la joie au plus haut niveau.
C'est également vrai par exemple pour les coureurs du tour de France qui vient de se terminer; tous souffrent dans l'effort et certains en sont récompensés, d'autres peut-être plus tard.

Alfred de Musset associe la connaissance de soi à la souffrance.

Socrate lui, qui a repris à son compte l'inscription qui figurait sur le fronton du temple de Delphes,
" connais toi toi même et tu connaîtras l'univers et les dieux."
en change un peu le sens et avance que l'homme est limité en ce sens qu'il n'est qu'un homme prisonnier de ses préjugés et de ses désirs.


Se connaître soi-même c'est raisonner, se juger et se poser les bonnes questions et peut être le vrai défi de toute une vie plus important que toute autre connaissance.
Est-ce que cela passe nécessairement par la souffrance ou une forme de souffrance ou plutôt un effort qui est demandé à chacun ?

Il est évident que chercher à se connaître et éventuellement à se corriger demande beaucoup d'efforts et de travail.
Est-ce ce que voulait dire Musset ?


cette citation du Dalaï Lama irait bien dans ce sens:
" celui qui cherche à se connaître fait un exploit 100 fois supérieur à la conquête de l'Everest."
Je n'irai jamais,mais j'ai lu sur le sujet et compris que ceux qui ont gravi ce sommet l'on fait au prix de grandes souffrances physiques et mentales.
A chacun son Everest.
-titou-

mardi 15 juillet 2014

fait divers


L'autre jour, il faisait beau, j'étais de bonne humeur, 8 heures du matin , je parcourais le journal en terrasse en buvant mon café. Tout allait bien .
je devais partir le lendemain pour quatre jours de randonnées dans le Mercantour. 
Tout à coup , j'ai senti de la chaleur monter en moi ; de colère non, mais de honte en lisant dans la rubrique du courrier des lecteurs du dit journal, le Dauphiné libéré pour ne pas le nommer un courriel déposé par un homme qui s'est fait agresser verbalement par une dame et ensuite par quatre individus.
Je te laisse prendre le temps de lire le courriel en question en espérant qu'il soit lisible. 


Oui, honte non pas d'être français, mais de me trouver sans le vouloir assimilé au "peuple français" par un comportement inadmissible de certains.

Comme je partais le lendemain , j'ai découpé l'article avec l'intention de répondre au courrier des lecteurs du journal à mon retour.

Finalement , l'actualité va tellement vite , on ne se souvient même plus de ce que l'on à vu, entendu, ou lu la veille, j'ai pensé m'épancher sur mon blog.

Je veux dire à ce monsieur , Benoit Fauchère ressortissant Hélvète que tous les français ne sont pas comme cette dame ou ces quatre hurluberlus. Le plus grand nombre aime le peuple Suisse . Pour ma part, je me considère Suisse de coeur ; j'y vais souvent pour parcourir les montagnes; vous êtes des gens respectueux de votre environnement et des autres.... j'ai toujours été accueilli avec une extrême gentillesse.
Nous sommes cousins et faits pour nous entendre ; nous de Haute Savoie avons des valeurs en commun et des frontières qui , lorsque nous nous rencontrons en montagne n'existent plus .

Il faut beaucoup de temps pour construire une relation durable et il suffit d'un instant, d'une altercation pour la détruire. 

J'aime bien cette pensée de Anselm Grün moine dans une abbaye bénédictine:

"Ton comportement est en correspondance avec ce qui résonne en ton for intérieur."

Epictète avait bien raison de penser que: "agir mal, c'est se faire du tort à soi-même".


Lorsque je pense à tout ce qui se passe sur la terre aujourd'hui, la violence, les agressions permanentes, je me dis que le monde ne changera pas tant que nous ne commencerons pas par changer notre attitude à l'égard de notre entourage.
Un peu de gentillesse, de compréhension et de respect et tout ira bien.
-titou-