mercredi 30 novembre 2011

philosophie des sciences



j'essaie d'être curieux de tout, même si je ne comprend pas toujours.
tiens par exemple,

il y a encore vingt ans, personne n'imaginait que l'on puisse découvrir des planètes en dehors de notre système solaire. on en a dénombré depuis 1999 plusieurs centaines ! et certaines se rapprochent en caractéristiques de notre planète bleue. imagine ce que les télescopes de demain nous permettront d'observer à la surface de ces terres.

et les trous noirs: de concepts mathématiques , nous sommes passés à leur véritable observation. a quand un radeau lancé au coeur de l'un d'eux ?

sais-tu que certains scientifiques , chercheurs pensent que notre monde comporterait 18 dimensions ? que notre perception de l'univers serait semblable à la perception d'une fourmi parcourant une simple corde, alors que des milliers d'autres cordes, sphères, objets seraient à côté, présents, mais jamais accessibles à ses pas. (tiens , ça me rappelle un peu l'allégorie de la caverne de Platon)

il y a tellement de choses encore inexplorées ; l'homme par exemple ! voilà une terre bien mystérieuse ; certaines zones du cortex n'ont pas évoluées depuis l'origine ; que recèlent -elles comme secrets ?

Quand c'est un scientifique qui parle, philosophe des sciences, chargé de cours à l'université d'Oxford (Lepeltier), tu écoutes, ....tu prends... tu prends pas....mais ça fait réfléchir.

il n'est pas seul,ils sont quelques uns à penser ainsi; bien sûr il y a aussi ceux qui sont contre.

c'est comme en politique ou en religion, comme en tout... il faut de tout pour faire un monde. à chacun sa vérité !

ce qu'il faut surtout c'est ne pas suivre le troupeau; il faut se poser les questions et décider librement pour soi de ce qui nous paraît bon même si nombreux sont ceux qui suivent le chemin tracé par d'autres. il ne faut pas avoir peur de bifurquer, de se perdre parfois pour mieux se retrouver, de partir à l'aventure.

c'est le vieux Platon qui nous dit que " s'étonner, c'est tendre à la connaissance. en m'étonnant, je prend conscience de mon ignorance. je cherche à savoir, mais seulement pour savoir."

la physique moderne fait des recherches et des trouvailles; aujourd'hui la mécanique quantique alimente le sujet; sujet récurrent depuis l'antiquité mais qui à l'appui des dernières connaissances scientifiques prend une autre dimension.

 la nuit est souvent propice au questionnement.  l'été , notamment a la belle étoile dans les alpages quand je contemple l'immensité du ciel et les milliers d'étoiles qui brillent en me disant que derrière il y a tout ce que je ne peux pas voir...et encore et encore...l'infini.


depuis Aristote les choses ont bien évoluées, il y a eu Coppernic, Kepler, Galilée, Newton et beaucoup d'autres connus seulement de leurs congénères.

c'est un fait , depuis peu , la pluralité des mondes est rentrée dans les croyances et les moeurs des physiciens.

contrairement à Einstein qui disait que nous sommes dans un univers fermé sur lui même et qui donc n'évolue pas (1917)

en 1922 un matheux , Friedman à partir des équations de Einstein développe des équations montrant l'expansion de l'univers (théorie)! en 1929 par contre Hubble établit une relation, un décalage qu'il interprète comme un mouvement par rapport à notre galaxie; confirmé en 1927 par un prêtre physicien, Georges Lemaitre.

il paraît que les mathématiques seraient un autre langage permettant de comprendre le(s) monde(s) - sans doute- mais je fais partie des hermétiques à ce langage et je le regrette. tiens les nombres premiers, ceux qui ne sont divisibles que par eux mêmes, y a-t'il un ordre secret dans le chaos apparent ? peut -être que la résolution de l' énigme permettrait de comprendre le pourquoi de beaucoup de choses encore brumeuses pour les chercheurs. tu savais toi que la sécurité électronique, cartes bancaires , commerce électronique etc...repose sur les nombres premiers ? moi, pas !


c'est passionnant mais nous sommes loin de tout savoir et nous ne saurons jamais tout et heureusement sinon nous serions des dieux.

la sagesse consiste à admettre notre petit espace temps dans notre existence nécessairement restrictive par rapport à l'ensemble car nous n'avons qu'une vision locale.

mais je suis malgré tout en paix et pas angoissé par le fait de ne pas savoir.

c'est Confucius qui a dit:"savoir que l'on sait ce que l'on sait, et savoir que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas : voilà la véritable science" (moi, à la place de science j'aurais dit : sagesse)

il me suffit petit ignorant d'être attentif et réceptif à ce qui m'entoure , aux changements , aux désordres qui créent de l'ordre et de tout ce qui m'étonne tous les jours.
-titou-

lundi 28 novembre 2011

philo au quotidien



Pratiquer la philosophie au quotidien
selon Michel Onfray:
 "Une grande partie de la philosophie, quand elle n'est pas affaire de spécialistes, se propose de vivre avec la mort, la douleur, la souffrance, la trahison, les peines… Tout le stoïcisme et tout l'épicurisme ne visent que cet art de bien et mieux vivre malgré l'affliction.
La philosophie devenue affaire de professeurs ne traite pas ces questions.
En ­revanche, quand elle est pratiquée dans l'esprit des Grecs et des Romains, elle permet la construction de soi, voire la reconstruction de soi."

Comment ne pas être adhérer; j'ai toujours été surpris par ces "docteurs" qui disent mais qui ne mettent pas en pratique pour eux mêmes ; ils ont oubliés la force de l'exemple.


Dans le cadre d'un entretien avec Nicole Garcia sa réflexion sur la qualité d'une relation qui plutôt que dépendante devrait être indépendante et autonome est juste également à mes yeux. Malheureusement , des hommes et des femmes détruits dans tous les sens du terme sont légion ce qui génère des drames ; il n'y a qu'à lire la presse quotidienne.
Il dit
 " Le fait d'être plaqué renvoie à une blessure narcissique. Et le narcissisme des femmes n'est pas celui des hommes, parce qu'on les a habituées à vivre par procuration. La société n'aime pas les femmes, mais seulement les mères et les épouses. Et rares sont les hommes qui aiment le féminin des femmes. Il me semble que je dirais à votre amie qu'elle devrait se poser la question de la construction autonome de soi, en évitant de se définir par procuration. Car vivre par et pour l'homme, le mari, l'amant, l'amoureux conduit à remettre son destin entre les mains d'un tiers qui a autre chose à faire que vivre toute sa vie avec la même personne ! Il faut éviter de se mettre dans la position d'avoir à être possiblement détruit par un tiers un jour. Si on évite ce piège, quand on est plaqué, le problème est dépassé depuis longtemps… En fait, c'est l'intensité qu'on a mise dans une histoire – par principe fragile et précaire – qui décide du degré de destruction à venir !"

dimanche 27 novembre 2011

apprivoiser la mort


Ce matin je n'ai pas l'intention de te casser le moral mais au contraire de réfléchir avec toi sur un sujet qui nous concerne tous et auquel nous évitons absolument de penser sauf à y être confronté ; un membre de notre famille, une connaissance, un ou une amie,un animal de compagnie.

comment apprivoiser cette chose programmée dès ta naissance qu'on appelle la mort. On a beau dire mais c'est quand même le sujet le plus important de la vie, et il y a beaucoup de questions et pas beaucoup de réponses.

le philosophe y pense y réfléchit, relativise et finit par accepter.

l'amour de la sagesse , sagesse de vivre, médecine de l'âme sérénité de cette dernière, équilibre du corps........

le plaisir de vivre finit par écarter l'angoisse de la mort et permet de s'y préparer.

comment peut-on vivre heureux en pensant à l'issue qui nous attend tous ?

d'autant que l'on ne connaît pas le temps qui nous est imparti ....chacun le sien.

si tu es croyant c'est peut être plus facile car il y a un projet après la mort mais si l'on pense qu'il n'y a rien après alors il faut que le projet de vie prenne corps très vite sinon pourquoi vivre ?

l'homme serait-il seul, livré à lui même? il me semble que la vie serait absurde .

j'aimerais y voir plus clair les choses seraient plus simples.

je suis conscient de la fragilité de la vie et j'accepte ses vicissitudes.

mais lorsque j'apprends qu'un virtuose ou un génie disparaît de la surface je me dis quel gâchis tout ce qu'il y avait dans cet esprit tous ces talents ...perdus.

est-ce que un animal a conscience de sa mort programmée ou l'homme est -il le seul à avoir cette conscience ?

elle arrive comme une voleuse sans prévenir nous disent les écritures......

ce matin tout va bien et ce soir plus rien ....disparu ! ou alors la maladie arrive, prend son temps, toi tu espères que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, mais....mais.....

je voudrais te renvoyer aux magnifiques ouvrages de Christiane Singer et notamment à son dernier qui la concerne directement

" derniers fragments d'un long voyage."

défier la mort en vivant sa vie intensément de façon risquée parfois , pourquoi pas ; c'est en tous cas la réponse et une façon d'apaiser l'angoisse pour certains. mais n'est ce pas une façon de fuir l'échéance en la provoquant et ne pas reconnaître la peur qui nous tenaille au fond de l'estomac ?

en fait, qu'est-ce que la vie? d'où vient la vie ?d'un point de vue biologique s'entend .

selon Pierre-Paul Grasset dans son ouvrage " le darwinisme aujourd'hui" , selon nous (dit-il) " d'une mise en ordre de structures qui, isolées ou laissées dans le chaos, ne seraient rien. il ne saurait y avoir une trace d'anarchie dans les phénomènes vitaux , puisque un déséquilibre même de faible amplitude, se produit, la mort survient."

sans aucun doute un principe anime cette matière comme pour la plante , la fleur, l'animal et l'homme avec pour lui un plus : le raisonnement.

je l'ai déjà dit , (corps-esprit) liés à la vie à la mort.

mais pour un philosophe même en herbe en attendant l'échéance et sans la nier il faut rechercher le bonheur de vivre.

Dans "le diable et le Bon Dieu" Jean-Paul Sartre nous pose la question :

voulez-vous que je vous dise pourquoi vous n'avez pas peur de la mort ?

chacun de vous pense qu'elle tombera sur le voisin !

Saadi dans un très beau livre "le jardin des fruits" nous conseille de ne pas pleurer sur les morts qui ne sont plus que des cages, dont les oiseaux sont partis.

apprenons à la mépriser afin de nous consacrer corps et âme à la vie, à sa vie, au but de sa vie....quel but ? mais le tien ! et le tien n'est pas le mien.

tu vois , la mort est un sujet qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses; mais en attendant vivons pleinement chaque instant.

André Gide a je trouve bien résumé la situation :

" une pas assez constante pensée de la mort n'a donné pas assez de prix au plus petit instant de la vie."


l'un de mes chats, Jules, est entrain de mourir ; le vétérinaire me dit qu'il a un cancer des intestins, il a 13 ans , c'est le plus affectueux, le plus aimant, le plus attentionné. je vois ses forces décliner, je vois dans son regard et à sa façon de s'isoler qu'il sait; il a compris .je l'aime ce Jules et le peu de vie qui lui reste n'a pas de prix; je veux l'accompagner jusqu'au bout il aura des caresses jusqu'au dernier instant. Et ne me dis pas que ce n'est qu'un chat ! je le sais , je relativise et comme philosophe en herbe j'apprivoise aussi la mort , mais ce n'est pas qu'un chat et il ne m'a jamais déçu contrairement à bien des humains.
on dit que seul l'homme a une conscience; que c'est ce qui le distingue du règne animal...parfois j'en doute.

jeudi 24 novembre 2011

hasard ou synchronicité ?

 Parfois il m'arrive de penser à un ou une amie , .......dans les minutes ou les heures qui suivent, le téléphone sonne; c'est lui ou elle!

je ne crois pas au hasard; il suffit d'être attentif .
Et toi tu y crois ?

c'est  Jung qui a réfléchi et travaillé sur la synchronicité et le hasard , la complémentarité entre psyché et matière . pourquoi deux êtres pensent la même chose en même temps, pourquoi tu penses à quelqu'un et le téléphone sonne ou il apparaît au coin de la rue , pourquoi tu es là tel jour et pas ailleurs et que ta vie bascule etc.....intuition ou autre chose ? ou deux mots différents pour la même chose ?

Hans Primäs (physicien quantique) a écrit :
 (attention , sois attentif:)


La synchronicité selon Jung se réfère à des événements où il se passe des choses dans la réalité extérieure qui sont en correspondance significative avec une expérience interne. Les phénomènes synchronistiques sont des coïncidences significatives où l’espace et le temps apparaissent comme des grandeurs relatives. "Synchronicité" ne veut pas dire "en même temps" mais "avec le même sens". La partie du phénomène synchronistique qui se produit dans la réalité extérieure est perçue par nos sens naturels. L’objet de la perception est un événement objectif.
sur un sujet un peu parallèle mais qui du coup me fait penser à un vieux philosophe car il parle lui aussi du hasard et de la providence en des termes que j'aime . c'est un peu moins scientifique et plus à ma portée,
c'est Sénèque:
" il faut donc tout accepter courageusement: en effet contrairement à ce que nous imaginons, aucun événement n'est dû au hasard. tout s'enchaîne toujours par conséquence.
ce qui nous causera du plaisir, comme ce qui sera pour nous source de larmes, est fixé depuis longtemps.
si grande que puisse paraître la variété des destins humains, tout se ramène à cette loi unique: nous sommes périssables et tout ce qui nous est donné en partage est périssable. pourquoi alors , nous rebeller ? pourquoi nous plaindre ?
acceptons le destin de la race humaine. la nature peut bien faire ce qu'elle veut des corps: ils sont à elle! quant à nous, joyeux, plein de courage en toutes circonstances, soyons conscients que rien de ce qui périt n'est nôtre."

mercredi 23 novembre 2011

Carole Martinez

Je viens de terminer un livre dont je te recommande la lecture:

"Du domaine des murmures" de  Carole Martinez ;
prix Goncourt des lycéens 2011.
c'est son deuxième ouvrage .
nous sommes en 1187 , Esclarmonde à 15ans , le jour de son mariage , elle dit non. Elle va être emmurée contre la chapelle du chateau de son père sur les bords de la Loue avec pour seule ouverture au monde une petite fenestrelle.
un très beau livre , un climat, une histoire que tu as envie de lire jusqu'au bout. Mais au-dela de la trame et de son contexte pas banal c'est la qualité d'écriture  de l'auteure qui doit faire l'unanimité. je retrouve dans les mots , les phrases , le ciselé de Bernard Tirtiaux. Une expérience à la fois mystique et charnelle , sensuelle même. Il faut se replacer dans cette époque ou la religion et le catholisisme en particulier réglait et décidait quasiment de la vie des gens. je te recommande la lecture de ce beau bouquin. Je n'ai pas lu le premier " le coeur cousu" mais je vais aller le chercher de ce pas . 
Beaucoup de talent chez cette dame qui a bien fait de se mettre à l'écriture.
Moi , j'aime !!




Voici un petit extrait de "coeur cousu" pour te montrer comment elle joue avec les mots :



Qu'attendait-on d'elle? Que devait-elle faire de cette nouvelle palette qu'une voix mystérieuse lui avait offerte dans la nuit?
Bombarder de couleurs le village étouffé par l'hiver. Broder à même la terre gelée des fleurs multicolores. Inonder le ciel vide d'oiseaux bigarrés. Barioler les maisons, rosir les joues olivâtres de la mère et ses lèvres tannées. Elle n'aurait jamais assez de fil, assez de vie pour mener à bien un tel projet.





vendredi 18 novembre 2011

Calme

j'étais entrain de réfléchir à la vitesse et à l' excitation dans laquelle tout se fait aujourd'hui .

tu sais, disait Jules Renard, pour moi ce qui représente l'idéal du calme, c'est un chat assis.

calme et sérénité vont de pair; pour être calme il faut être en accord avec soi-même.

pas besoin de bruit et de fracas pour se sentir exister.

il ne faut pas avoir peur de la solitude et du calme qui l'accompagne.

il est nécessaire d'être seul pour s'apaiser et se retrouver.

pas besoin d'aller bien loin,

mon vieil ami Marc Aurèle a fait le point sur le sujet ( dans pensées pour moi-même):

.....tu peux à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même.

Nulle part, en effet, l'homme ne trouve de plus tranquille et de plus calme retraite que dans son âme......


alors....on ralentit, on se pose , on regarde ...

la nature qui nous entoure était là avant nous et y sera après nous.

c'est juste un conseil , tu fais comme tu le sens.
-titou- 

mardi 15 novembre 2011

Jostein Gaarder

Si j'étais étudiant aujourd'hui, j'aimerais avoir comme prof de philo 

Jostein Gaarder.

tu en as obligatoirement entendu parler, "le monde de Sophie" cela remonte à plus de 15 ans...25 millions d'exemplaires vendus , traduit dans quasiment toutes les langues , 53 paraît-il.
Une approche ludique et passionnante de la philosophie mise à la portée de tous à travers un roman.....pour ouvrir la porte à l'envie d'aller plus loin...avec une mise en route du questionnement .
j'ai lu tous ses romans et tous sans exception m'ont enrichi.
On ne peut pas plaire à tout le monde; certains "grands philosophes" d'aujourd'hui qui savent tout sur tout mais qui ont tant mal à communiquer clairement pour la majorité comme si la lisibilité était réservée à un petit cercle fermé, aiment moins, à l'encontre de Socrate , à mes yeux pourtant le plus grand de tous qui affirmait, lui, savoir une chose ; celle de ne rien savoir. Mais l'époque n'est plus la même !!
.....le plus intelligent est celui qui sait qu'il ne sait pas.....{et qui le dit !}
-titou-
ses oeuvres:
  • La fille du directeur de cirque
  • La Belle aux oranges
  • Le mystère de la patience,
  • Maya
  • Vita brevis
  • Le petit frère tombé du ciel
  • Dans un Miroir, obscur
  • Le chateau des Pyrénées 
 

dimanche 13 novembre 2011

sur la vie

Je voudrais revenir sur Maxence Fermine car en rangeant des livres dans ma bibliothèque j'ai remis la main sur l'un de ses ouvrages: "les carnets de guerre de Victorien Mars" nous étions le 11 novembre ça tombait bien ; je l'ai feuilleté et suis retombé sur un passage que j'avais souligné ; oui , je l'avoue j'ai l'habitude de marquer ,biffer, noter en marge, commenter , souligner les passages qui me font réagir en bien ou en mal.
Pour moi un livre est à la fois un outil de "travail" et de plaisir.


le passage dont il s'agit est une réflexion sur la vie dite par  l'auteur à travers  la pensée de Victorien qui écrit ses carnets de guerre:




"La vie est un puzzle géant constitué d'une multitude de pièces de toutes les couleurs, parfois sombres comme la nuit,parfois claires comme le jour, des pièces qui sont elles-mêmes des brisures d'instants volés au temps, des petits éclats de rencontres, des miettes d'émotions, de pleurs, de rires, des particules d'amitié, d'amour, des blessures, surtout des blessures.
Tout cela finit par composer une mosaïque étrange et belle qu'on appelle la vie.
Quelquefois, cette mosaïque est bien agencée, resplendissante comme un tableau de maître.
Quelquefois non."

c'est beau non?
-titou-

samedi 12 novembre 2011

E. Kant

Emmanuel KANT
http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant

"Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle"......

...nous rappelle t-il !
en effet je pense souvent que je ne peux pas changer le monde ; même ceux qui détiennent le "pouvoir" n'y arrivent pas; ce n'est pas faux et cependant je me dis que l'exemple peut parfois modifier bien des choses.
les petits ruisseaux .....etc...tu connais la suite .
certaines organisations reprennent ce concept ; "commence par te changer toi-même" ; c'est du concret et c'est un travail qui peut durer toute une vie.
Le travail du philosophe est d'avoir la force de reconnaître et de regarder en face ses faiblesses ,ses vices, ses erreurs ; alors seulement peut commencer un éveil et une renaissance à soi-même; mettre en route "la machine à pourquoi" , penser par soi-même .
A chacun sa façon de faire pour tenter de s'harmoniser; un chantier gigantesque.
Pour le mener à son terme il faut un sentiment cher aux  philosophes grecs anciens: l'étonnement.
-titou-

vendredi 11 novembre 2011

Michel Serres

Michel Serres

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Serres 
"si tu veux en savoir plus sur cet homme hors du commun"

dans l'un de ses ouvrages :"l'incandescent" il nous délivre quelques phrases que je sors de leur contexte volontairement juste pour la beauté:

Autour de la vieille ferme,les prairies d'alpage, en cette fin de printemps,
éclatent d'écarlate,d'orange,de jaune clair et de bleu;
martagons,asters,soldanelles,ancolies,anémones,gentianes,raiponces,
campanules,azalées détaillent les teintes du spectre parmi l'herbe verte.
(je ferme les yeux et je vois les fleurs dont il parle et j'en sens les odeurs)
contemplative depuis longtemps devant cet éblouissement, ma tête se constelle
de pixels.
mieux,mon corps s'en repaît;mieux que nourri, comblé.

jeudi 10 novembre 2011

les Odes d'Horace


 HORACE

Horace (en latin Quintus Horatius Flaccus) est un poète romain né à Vénose dans le sud de l'actuelle Italie, le 8 décembre -65 et mort à Tibur le 27 novembre -8




j'aime les odes d'Horace toujours bien ciselées; en voici une d'actualité à méditer:

"n'oublie pas de garder en des temps pénibles l'impassibilité, comme en des temps heureux.......

mercredi 9 novembre 2011

instant présent

Au fil de mes lectures il y a bien des années , j'ai découvert Maxence Fermine......

si tu veux en savoir un peu plus sur lui,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxence_Fermine


......à travers l'un de ses ouvrages : "NEIGE"  le premier je crois ,dans une belle présentation avec des dessins et des estampes puisque le conte se passe dans le japon ancien du 19°. Magnifique !!
Depuis , j'ai lu tous ses livres . Quand j'accroche avec un auteur j'ai envie de lire tout ce qu'il écrit . Parfois  tout n'est pas de la même qualité mais chez lui , je n'ai jamais été déçu.

Dans la bibliothèque ou je travaille je le conseille régulièrement et je commence par proposer "le violon noir" un petit bijou !
aujourd'hui, je te propose un extrait du "LABYRINTHE DU TEMPS":
-titou-
La vie est un labyrinthe inextricable et chaque être, perdu dans sa solitude, erre en silence pour chercher une quelconque issue au tragique destin de son existence.
Seuls les fils d'ariane que sont les liens d'amitié et d'amour, qu'il tisse avec les autre êtres dans ce même labyrinthe, lui donnent le courage de continuer à chercher et à avancer chaque jour.
Sans ces fils d'ariane, l'être humain sombrerait dans la folie, comprendrait qu'il n'est rien et se donnerait la mort.
Mais il sait que d'autres, comme lui,cherchent la sortie et il se doit de les accompagner dans cette quête. Car, pour son malheur, pour son plus grand malheur, il croit qu'il y a une sortie.
c'est pour cela qu'il reste en vie et que, du labyrinthe de l'existence, il fait une prison dorée qui pourrait un jour devenir son paradis.
Ceux qui vivent avec la nostalgie du passé ou dans l'espoir d'un futur meilleur seront condamnés à errer indéfiniment dans les couloirs du temps. Ceux-là , voués au malheur, seront attirés irrémédiablement par le magnétisme de la clepsydre et pris sous les tourbillons de l'incertitude et de l'isolement.
Car à trop penser au passé ou au futur, on en oublie de vivre au présent.
On vit comme si on n'allait jamais mourir et on meurt sans jamais avoir vécu.
La seule façon d'échapper au sortilège est de vivre l'instant présent.

lundi 7 novembre 2011

Bernard Tirtiaux

Parmi les auteurs que j'aime , il y en a un qui n'est pas très connu du grand public et qui pourtant mériterait de l'être;
de lui , j'ai presque tout lu. il s'agit de:
Bernard Tirtiaux.
Bernard Tirtiaux

C'est pour moi , chaque fois un plaisir renouvelé; les histoires sont passionnantes mais ce qui me plaît le plus chez lui c'est la beauté de l'écriture, le choix des mots, l'envolée et la poésie des phrases.
Il mériterait à mes yeux un grand prix littéraire. Mais le souhaite -t-il vraiment ? l'écriture n'est pas son métier de base ; il est Maître Verrier et dans certains de ses ouvrages il nous fait plonger avec bonheur dans cet art sublime.

un extrait du passeur de lumière au hasard:
les voyageurs débouchent à la tombée de la nuit dans une vaste clairière.
des rougeoyances clairsemées éclatent çà et là comme si le soleil dans son repli avait laissé tomber par mégarde quelques paillettes de ses coffres de lumière.
Ce sont les fours en veilleuse du verrier Gautier de Chartres.
dans les sept couleurs du vent:
je cherche dans mes livres d'histoire une figure qui te ressemble: un artisan de l'errance, un arpenteur des vents qui, comme toi, s'est battu à coups d'outils pour le triomphe d'un chant d'amour. ça fait peu de tapage, un chant d'amour. Et même quand il est porté par l'écho, il ne pèse pas trois plumes dans la marche de l'univers.

Ses principales oeuvres:
le passeur de lumière
les sept couleurs du vent
Aubertin d'Avalon
le puisatier des abîmes
pitié pour le mal
vol d'éternité
( je n'ai pas lu les deux derniers : lueurs (poèmes) et prélude de cristal)
-titou-                      


dimanche 6 novembre 2011

la vérité

la vérité est comme le meilleur coup aux échecs: elle existe mais il faut la chercher. Avec le temps elle est toujours démontrable.
Mais.....
oui, le monde n'est pas aussi simple qu'on voudrait nous le faire croire. Ses contours sont imprécis, les nuances comptent. Rien n'est noir rien n'est blanc. Le mal peut être le déguisement du bien ou de la beauté et inversement, sans que l'un exclue l'autre.
Un être humain peut aimer et trahir la personne aimée, sans que son sentiment en perde sa réalité .
Arturo Pérez-Réverte.

de lui , je n'ai pas tout lu mais j'ai beaucoup aimé ,
le cimetière des bateaux sans nom ...(peut-être mon passé de marin...)
le tableau du Maitre Flamand
le peintre de batailles.


Arturo Pérez-Reverte (né à Cartagène, Espagne, le 25 novembre 1951) est un écrivain espagnol.
Il fut reporter de guerre durant une vingtaine d'années (1973-1994), de Chypre au Liban en passant par les Malouines, d'abord pour le quotidien Pueblo (pendant 12 ans), puis pour la télévision espagnole (TVE) pendant 9 ans. Il a également fondé une revue intitulée Defensa. Il se consacre aujourd'hui exclusivement à l'écriture littéraire. Il a commencé sa carrière de romancier en 1986. Il est membre de l'Académie royale espagnole depuis le 12 juin 2003.

vendredi 4 novembre 2011

montagne

comme tout le monde j'ai des soucis cependant,
j'ai un trouvé un moyen de les laisser de temps en temps de côté
et de m'ancrer dans des vérités immuables et intemporelles;
je regarde souvent les sommets qui m'entourent.


 Antoine de st exupéry l'a dit beaucoup mieux que moi:

il en est du spectacle de la montagne

comme de la grande musique;

la fascination irrésistible

qu'elles inspirent tient à la certitude

d'éternité qui s'en dégage.

il faut autour de soi, pour exister,

des réalités qui durent.
je suis servi; depuis mon refuge de Cordon je vois et contemple toute la chaine du Mont-Blanc ; c'est un privilège dont je suis conscient et dont je ne me lasse pas.


jeudi 3 novembre 2011

point

(extrait de lecture....)
ainsi va la vie....elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule; c'est à nous de la ponctuer et c'est cette ponctuation qui fera toute la différence.
il y a du boulot pas vrai ?
les virgules pour respirer ,
les points virgules pour souffler;
les points d' interrogations qui reviennent souvent ?
les points d' exclamations !!!
 et les points de suspensions quand on passe sous silence des choses.....
 et les points .
il y en a beaucoup à vivre jusqu'au point final .
mais c'est ce qui rend la vie intéressante , non ?
 titou.

mercredi 2 novembre 2011

le ciel et le sol

extrait d'une interview de Christian Bobin ( par marie de hennezel):

Notre âme est une petite fille sur une balançoire.
de temps en temps , ses pieds touchent le ciel et , de temps en temps ses pieds frôlent le sol.
quelle est la main qui nous pousse , pour nous donner notre élan, et pour le raffermir ?
ce serait peut-être la main des épreuves ?

bonne journée et que vos pieds touchent souvent le ciel afin que les épreuves vous paraissent plus douces.

mardi 1 novembre 2011

vérité ou mensonge

(extrait des cerfs-volants de Kaboul - de Hosseini)

c'est dur à admettre, mais il vaut mieux être blessé par une vérité que réconforté par un mensonge.

je partage cette idée ,

sinon à quoi servent les amis ,
de qui c'est encore plus dur à admettre, que venant d'un "ennemi" ?
si c'est pour se complaire dans l'hypocrisie générale en étant d'accord avec la pensée commune du troupeau.

n'est-ce pas ce qui permet de réfléchir et d'accepter de se remettre en question ?

c'est dur car ça "chatouille" l'égo mais c'est salutaire .

qu'en penses-tu ?