lundi 27 février 2012

pressé



On voudrait toujours que ce que l'on désire arrive tout de suite, là, sans attendre....comme si on ne voulait pas comprendre que pour arriver au printemps il faut d'abord traverser l'hiver; et parfois c'est long l'hiver, ça n'en finit pas .
Accepter les lois du temps et ses mûrissements secrets disait un penseur.
J'aime bien "les mûrissements secrets" ils se font presque à ton insu sans que tu t'en rendes compte.
Respecter les rythmes!
Pour reprendre l'image du sommet de la montagne que j'ai devant mes yeux, en l'occurence le mont Charvin , il faut monter pas après pas, tranquille.
Comme le dit le vieux montagnard ,ne pas compter sa peine même pour ce qui ne rapporte rien ou peu.
Avancer avec humilité et regarder devant, demain, avec cette même humilité sans crainte et sans se priver pour autant de ses rêves.
Un jour, on y est en haut de cette montagne soi-disant lointaine et inaccessible. et là, on est riche, très riche de tout ce temps accumulé avec patience.
c'est un peu comme l'expérience, ça ne sert à rien de vouloir brûler les étapes , il faut du temps pour mûrir et pour comprendre .

vendredi 24 février 2012

la tête et le coeur


tête et coeur , raison et émotion.


pourquoi essayer de les dissocier comme certains le préconisent; 
pour les cartésiens purs et durs on ne peut réfléchir dans l'affect ; il n'y aurait pas de place pour l'émotion ...faut pas tout mélanger.....!! 
je reconnais qu'il y a par exemple le trouble amoureux ; il est exact que dans ce cas là tu as du mal à réfléchir tu es un peu comme dans le brouillard et c'est très bien pour un temps ; c'est ce qui sans doute en fait son intérêt et son charme.
Mais pourquoi ne pas opérer un mélange subtil permanent et mouvant en fonction des circonstances.
Paul Eluard avait je pense raison quand il affirmait:
il n'y a pas d'enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité.
il faut trouver et maintenir pour chacun un équilibre en perpétuel mouvement ; la voie du milieu proposée par les sages d' extrême orient;
nous avons chacun en nous deux intelligences : celle de la raison et l'intelligence du coeur (titre d'un beau livre de Isabelle Filosa que je te recommande)
 notre épanouissement ne passerait-il par les deux ?
il paraîtrait que nous ne pourrions être raisonnables sans ces mouvements "intérieurs" qui font aussi notre humanité.
alors...trop d'émotion ce n'est pas bon et trop de raison ce n'est pas bon non plus !

mais que c'est bon de pleurer sans se cacher devant un beau spectacle de la nature , en écoutant de la belle musique , en lisant un livre dont il est dit que la lecture agrandit l'âme , en allant voir un film qui va te toucher au coeur, en regardant un tableau, ou en pensant à un ami qui part, devant une épreuve de la vie ou un bonheur....!
-titou-

mardi 21 février 2012

le corps et l'esprit


Je regarde parfois lorsque je suis chez moi l'émission philo.sur Arte le dimanche à 13h30 animée par Raphaël Enthoven

le sujet d'un jour m'a fait réfléchir.
mais avant , petite mise au point; je ne détiens pas LA vérité, j'exprime dans mes "délires" ce qui est ma pensée, je peux me tromper ; j'essaie simplement de comprendre et de faire mienne une idée seulement après l'avoir soumise à ma réflexion.
Est-il possible de se faire une idée même imprécise de ce qu'est l'esprit ou l'âme que l'on peut dans une première approche considérer comme étant la même chose ?
le corps , celui que l'on voit , matériel, en perpétuel changement....(il vieillit, il grossit , il maigrit, s' affaisse etc...) mais qui sert d'habitat à l'esprit peut-on dire immatériel, qui lui , est à priori stable.
On peut dire que l'esprit, est informé par le corps de l'état dans lequel il est .
Mais c'est quoi l'esprit et ou se loge t-il dans ton corps ? dans ton cerveau ou ailleurs ?
cette âme est liée à ton corps depuis ta naissance jusqu'à la mort ;
 Et après la mort ?.....( il y a des réponses vagues, précises et multiples...c'est selon,... et chacun a son petit avis.) rien n'est prouvé à ce sujet ni dans un sens ni dans l'autre.
Est-ce que il est bon de dire que le corps ne doit pas être une entrave pour l'esprit ? si c'est possible , je dis oui .
(Mens sana in corpore sano )
Faire en sorte que le corps se sente bien , ainsi on ne le sent pas et l'esprit est alors libre de penser et de s'occuper à des choses enrichissantes. c'est un peu comme le bonheur ; pour certains philosophes , la simple absence de douleur = plaisir.
Tu as sans doute entendu parler de Jean-dominique Baudy (le scaphandre et le papillon); son esprit est emprisonné dans son corps totalement inerte, sa pensée cherche à s'exprimer mais seul l'oeil droit cligne et c'est donc par là que son esprit communique avec l'extérieur.
pour toi comme pour moi notre pensée peut s'exprimer facilement par notre corps; elle a besoin du corps pour se faire entendre non seulement par les gestes, les expressions mais aussi par la parole et les mots écrits qui sont peut être la façon la plus subtile d'exprimer notre pensée ,encore que je trouve que les mots sont réducteurs pour exprimer ce que l'on pense, d'autant que lorsque un mot est parti , il t'échappe et tu ne sais plus comment il est réceptionné à l'arrivée.( ce qui parfois crée des problèmes de communication.)
peut -on dire qu'ils ont besoin l'un de l'autre ? et ou peuvent -ils se rencontrer ?
il semble évident que l'esprit a besoin de la matière pour s'exprimer mais il n'est pas non plus réduit à des conditions matérielles .
ce qui est sûr c'est que l'un ne peut exister sans l'autre.
l'esprit pour s'exprimer à besoin du corps et plus précisément d'un conduit ou d'un centre , le cerveau.
mais le corps peut-il se débarrasser de l'esprit sans laisser entrer la mort en lui?
que peut-il faire sans l'esprit ?
oui il me semble qu'il le peut dans certains cas ; tiens par exemple un somnambule , son corps fait des choses qu'il n'oserait pas demander à son esprit.
donc , pourrait-on dire que le corps peut automatiser des actes sans que l'esprit intervienne ?
autre exemple un musicien au hasard Renaud Capuçon pour qui j'ai beaucoup d'admiration qui ne m'en voudra pas de le citer, qui après des heures, des mois d'étude et de répétitions a tellement intégré son morceau qu'il arrive à le jouer sans penser . son corps a fini par automatiser l'acte de jouer. il peut simplement vivre sa musique et donner à son public le meilleur de lui-même et de son art.
le corps est capable de perfection dans l'acte que l'on veut lui faire accomplir. c'est une question de travail.
harmonie entre corps et esprit ?
-titou-

vendredi 17 février 2012

bonheur


deux pensées aujourd'hui; l'une d'Epitecte et l'autre de Marc Aurèle :


Epitecte d'abord:
il n'y a qu'une route vers le bonheur ( que cela soit présent à ton esprit dès l'aurore, jour et nuit) c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté.
Marc Aurèle ensuite:
il faut s'abstenir entièrement de rechercher ce qui ne dépend pas de nous...
cela signifie je pense que , a vouloir ou à courir après des choses sur lesquelles on ne peut agir on s'épuise et on crée de l'anxiété.
je voudrais par exemple que les humains soient plus respectueux de leur prochain , qu'il n'y ait plus de guerres dans le monde;
est-ce que cela dépend de moi ? que puis-je y faire ?
bien sûr que chacun dans son petit coin peut contribuer à l'amélioration du monde mais je crois que cela passe d'abord et essentiellement par le travail de changement de soi-même et cela dépend bien de moi et uniquement de moi et là , je peux commencer dès aujourd'hui. ....(commence par balayer devant ta porte disait ma grand mère)
citation: Pour cette philosophie de l'acceptation et du courage, à la fois fataliste (pour ce qui ne dépend pas de nous) et volontariste (pour ce qui en dépend), qui dit oui à tout ce qui arrive et à tout ce que la situation donnée, la vertu ou la raison exigent de nous, le bonheur est le souverain bien, et la vertu le seul bonheur.
-titou-


dimanche 12 février 2012

le cairn

Un livre , une étude autour du CAIRN.



 l'Auteur: Alexandre Chollier.
Cela peut paraître désuet et inutile d'écrire un livre sur l'empilement de pierres dans un monde aujourd'hui ou on ne prend plus le temps de rien ou tout va si vite , l'information , les conflits entre les pays et les hommes semblent bien plus importants et ou l'on a réellement l'impression de vivre une fin de civilisation. Non plus rien ne va vraiment bien alors que tout pourrait aller.
Dans le contexte, je trouve que ce livre est salvateur. je peux comprendre qu'il n'intéresse pas grand monde; ce ne sera pas un succès de librairie ! C'est regrettable.
Il est probable que pour beaucoup, le concept ; l'idée même d'un cairn leur soit étrangère . 
Dans une société ou bien des enfants n'ont jamais vu une vache sauf à la télé au moment du salon de l'agriculture.
Il faut marcher et surtout en montagne pour voir des cairns; quelques pierres empilées plus ou moins savamment et voilà devant vous le repaire,l'indicateur, la borne , le passage , le col.
Cet artefact est chargé de symboles très bien développés dans le livre.

le cairn , qu'il soit désuet ou artistique, il dessine et fait entrevoir un monde ou l'humain et le non-humain se réunissent, nous dit l'auteur, se reconnaissent se retrouvent.
indicateur, borne , passage il dit le monde comme il est.
En haut d'un col il ouvre le passage dont il est le gardien et fait découvrir un autre spectacle.
Parfois , sur le chemin , le sentier plus ou moins marqué par d'autres avant toi, le cairn te propose de t'arrêter un instant dans ta marche pour si tu le souhaites à ton tour prendre une pierre, la sentir , la soupeser et la poser sur l'édifice à la fois fragile et puissant.
Tu pénètres ainsi avec modestie et humilité dans la confrérie de ceux qui, comme toi aujourd'hui, ont apportés leur pierre à l'édifice posé sur ce sentier millénaire.

l'histoire du cairn remonte à la nuit des temps et c'est passionnant de découvrir ses différentes significations selon les pays ou régions traversées.
cette connaissance acquise ouvre des perspectives notamment philosophiques inespérées pour moi car concrètes pratiques et d'actualité
personnellement j'ai pris un immense plaisir à lire cet ouvrage particulièrement bien écrit.Il a eu sur moi un pouvoir d'ataraxie.
-titou-

jeudi 9 février 2012

attente et action


Reflexion !


l'autre matin après avoir attendu que la neige cesse de tomber( 35 cm quand même ! ) le moment est venu.
Celui de dégager la neige ;
occupé depuis plus d'une heure à pelleter  pour ouvrir le passage du chemin jusqu'à la maison, mes bras et mon dos commençaient à hurler; une pause salutaire accompagnée d'un café m'a permis de réfléchir un peu sur l'utilité de mon action .
A quoi ça sert ? la neige va bien finir par fondre un jour  !
on peut agir par routine sans que cela apporte une joie quelconque; c'est vrai que pousser la neige n'a rien apparement de bien enrichissant .
mais qu'est ce qui est important dans l' action ?
n'est ce pas de trouver et de faire s'épanouir sa vraie richesse ?
celle qui dure et va perdurer toute sa vie , sa richesse intérieure ?
l'attention aux actions, aux événements qui ont souvent plus de conséquences et de valeur que la force de l'habitude se cache parfois à notre discernement.
faire par obligation plutôt que par plaisir, c'est la vie !! entend- je par çi par là.
et bien NON , à mon avis ce n'est pas la vie que tu es en droit d'attendre.
de plus , faire par obligation , c'est prendre le risque de faire mal ou à peu prés.
il vaudrait mieux ne rien faire.
faire les choses avec coeur, même les plus insignifiantes, les plus rébarbatives , les moins ou peu valorisantes, (il en est de pelleter la neige comme de faire la vaisselle faire son lit ou passer l'aspirateur) il faut les faire quand c'est le moment .
ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait nous rappelle Nicolas Poussin peintre de génie.
l'action juste et quand il le faut ; on pourrait la comparer à un cerisier destiné à donner un jour des cerises en grande quantité mais il faut attendre pour récolter ; attendre que l'arbre grandisse et devienne fort et attendre le mois de mai ou de juin.
on peut donc dire que,
ACTION ET ATTENTE SONT LIES.
l'attente c'est le lent mûrissement qui va à un moment donné permettre une action juste.
et parfois il faut attendre longtemps pour une action courte.
tiens, un peu comme la descente en ski de compétition, championnats du monde ou J.O., des années de travail  pour le moment venu dans le portillon de départ, 2 ou 3 minutes de course et quelques centièmes de secondes pour la perfection.
qu'est-ce que tu en penses toi ? c'est pénible d'attendre ? et l'action , obligation ou plaisir?
et moi ? .....en attendant j'ai repris ma pelle pour finir de dégager le chemin avec plaisir .
-titou-

lundi 6 février 2012

soucis et mental


Nous avons tous des soucis à titre individuel qui semblent vouloir nous gâcher la vie; les petits plus que les gros d'ailleurs.

nous avons tous notre lot de peines de contrariétés et de difficultés; nous avons tous au moins une bonne raison par jour pour nous lamenter que ce soit sur un plan personnel, familial ou professionnel.
mais il y a aussi sans aucun doute une bonne raison par jour pour nous réjouir.
il y a dans nos vies des moments magnifiques et on ne les voit pas parce que on n'en prend pas le temps.
j' ai vu comme toi à la télé des images bouleversantes de destruction et de détresse dans le monde; j' ai vu celles de ce  drame écologique au Japon sans précédent  qui aura à n' en pas douter des répercussions que l' on ne mesure même pas aujourd'hui.
 pendant que je suis au chaud et qu'il fait ce matin -15° dehors, le samu social est débordé; c'est insupportable ; pourquoi les religieux par exemple qui prêchent l'amour du prochain n'ouvrent pas les portes des monastères , églises, évêchés, archevêchés, mais peut-être le font-ils en silence ; j'aimerais bien le savoir; les militaires ouvrent bien leurs casernes !
Que des raisons pour paradoxalement être heureux de notre sort- attention heureux n' est pas synonyme
d' insouciance- les malheurs des autres nous concernent.
au milieu de ces malheurs quotidiens il y a de la solidarité , de l' accompagnement, de l' amour,
à tout le moins  de la compassion, j'ai pu m'en rendre compte en travaillant pendant 3 ans comme bénévole aux restos du coeur; expérience très enrichissante.
en tous cas à mon humble avis  les désastres du 20ième siècle ont inscrits dans notre inconscient collectif des traces , des meurtrissures qui nous laissent un mental fragile , sensible , inquiet.
En vrac, Auschwitz, hiroshima, 14/18, 39/45, indochine , Algérie, les génocides qui continuent, autant de désastres dévastateurs.
Vanité des hommes qui ne savent pas tirer les leçons de l'histoire......on voudrait bien vivre ensemble mais on dirait qu'on en n'est pas capables..
j'en conviens , difficile d'avoir tout le temps un mental positif quand avec tout cela s'y ajoute la crise économique, financière, la dette, le chômage, la retraite,la solitude parfois mal vécue,l' environnement, le réchauffement et j'en passe.....

 Et pourtant je prétends  qu' il y a des remèdes-     ils sont philosophiques-      étonnant ?
 Pas tant que ça; et oui la philosophie n' a de valeur et ne prend toute sa mesure que dans sa pratique au quotidien. ce n'est que mon avis bien entendu , tu n'es pas obligé de partager mais j'ai envie de te dire que :
la vie a du sens et c' est pour cela qu' elle vaut la peine, quelles que soient ses vicissitudes.
le miracle c' est de marcher et de réussir à ne pas tomber.....tel un funambule sur son fil qui avance de déséquilibre en déséquilibre.
la vie c' est ça; depuis l' origine et ça continue de façon imperturbable ; la vie dans sa globalité , la chaîne ininterrompue depuis la nuit des temps c'est l'équilibre " ordo ab chao" disaient nos ancêtres; les déséquilibres dans cet équilibre général, c'est nous , toi et moi pour un court passage en essayant de ne pas tomber trop souvent et de faire en sorte que notre vie soit porteuse de sens et que nous soyons autonomes
qu'en est-il de la vie "intérieure" ,  notre esprit , ou en est-il ? la puissance de notre pensée , ou en est-elle ?
la mort qui est notre horizon à tous sonne aussi la disparition de notre vie intérieure. alors garde un mental fort pour profiter et te réjouir chaque jour .
-titou-

vendredi 3 février 2012

de bonne foi


 "de bonne foi".
C'est quoi être de bonne foi ?
est-ce qu'on pourrait dire par exemple que c'est la conformité des actes et des paroles ainsi que l'amour du respect de la vérité. ?
on peut se tromper ,de bonne foi.
mais on ne ment pas de bonne foi.
on est fidèle à ce que l'on croit- on est sincére.
la bonne foi , même si on est dans l'erreur , c'est être sincére.
être sincére , c'est ne pas mentir; pas plus à autrui qu'à soi.
Par rapport aux autres, la bonne foi devrait être une règle absolue.
oui, je suis d'accord tu vas me dire que l'absolu est impossible à atteindre, mais rien n' empêche d'y tendre et de s'en approcher.
moi, je pense que , peu importe nos erreurs, nos illusions, nos fausses idées, dès l'instant ou nous sommes de bonne foi.
la première phrase du premier paragraphe des "essais" de Montaigne est , ni plus ni moins:
"c'est ici un livre de bonne foi , lecteur......"
bon , c'est vrai , je te l'accorde , la bonne foi ne prouve rien;
un salaud authentique reste un salaud
un fanatique reste un fanatique
un nazi reste un nazi.
donc , la bonne foi ne suffit pas il faut y adjoindre autre chose; je dirai qu'il faut y ajouter la vérité; l'amour de la vérité.
se montrer tel qu'on est, ne pas essayer de cacher ou diminuer ses défauts.
la bonne foi c'est donc être soi-même. elle va puiser dans des valeurs telle que humilité, justice, courage, générosité etc....
la bonne foi n'interdit pas de se taire; on ne peut pas tout dire mais on ne doit dire que ce que l'on pense être vrai.
la bonne foi serait amour de la vérité; on est tout prêt de la sagesse, donc de l'amour de la sagesse donc de l'essence même de la philosophie.
vivre en vérité......mieux vaut une vraie tristesse qu'une fausse joie.
il faut je crois s'aimer comme on est et non comme on voudrait paraître car alors ce serait mensonge.
mais , je sais, ce n'est pas si simple il y a des mensonges vertueux, .....c'est un autre sujet.
parfois mentir est un devoir qui devient vérité.
(mentir pendant la guerre aux forces d'invasion qui te demande si tu caches un résistant écrit Jankélévitch, ce n'est pas mentir c'est dire "la vérité !"
répondre il n'y a personne quand il y a quelqu'un , dans cette situation c'est un devoir.
-titou-