dimanche 28 octobre 2012

Esther Hillesum

Une très belle pensée de Etty  (Esther) Hillesum:



Née le 5 Janvier 1914 et décédée à l'âge de 29 ans à Auschwitz.

"Soyez simple et vivez simplement. Ne faites pas de vagues, n'essayez pas d'être intéressant, gardez vos distances, soyez honnêtes, combattez l'envie d'être bien vu des autres."

Je te conseille à ce sujet la lecture des "lettres de Westerbork" écrites entre 1941 et 1943.

Ce n'est pas facile pour certains de vivre simplement; d'ailleurs le souhaitent -ils ?
Personnellement ,car je ne parle que pour moi sans porter de jugement, je crois que pour vivre simplement , il faut se sentir libre dans sa tête , s'être débarrassé des scories qui encombrent notre esprit.

C'est Chamfort qui disait "qu'il n'est rien de plus rare qu'un homme libre."

Ce n'est pas si compliqué de se mettre volontairement en retrait de l'appel des sirènes qui, par le biais des médias et de la publicité parfaitement ciblée  nous donne une furieuse envie de consommer toujours plus et créer des besoins dont nous pourrions pour certains,nous passer et à nous positionner et nous enfermer dans le paraître au détriment de l'être.

Pourtant, essayer de vivre simplement peut nous aider à nous libérer de la prison du toujours plus. (Je me rend compte en écrivant ces lignes que c'est peut être du chinois pour les jeunes.)
Tant pis ; peut être qu'un jour .....

Les profondeurs de mon âme me conseillent la simplicité.
Oui , j'ai constaté que la simplicité de vie me permet de me délester du poids des jours et du monde qui m'entoure. Comme un esprit d'innocence retrouvé.
Jankélévitch disait : "nous ne demandons qu'à redevenir puérils."




L'émerveillement dans les yeux grâce aux choses offertes par la nature entière pour accueillir l'instant , il faut pour cela nécessairement être dans la simplicité.
Si la vie est un songe , alors je demande qu'il contienne la promesse d'une enfance retrouvée chaque matin dans la force, l'humilité et la simplicité.











lundi 22 octobre 2012

Une journée réussie.

Réussir sa journée.


j'ai retrouvé en mettant de l'ordre une revue dont un article a inspiré cette note.

Vivre sa journée à l'image de sa vie, nous conseille Sénèque.
Belle pensée mais je ne crois pas que ce soit si simple aujourd'hui que de son temps.

Quel équilibre reste à trouver pour faire de sa journée une belle journée ?

Certes réussir sa journée semble moins aléatoire que réussir sa vie qui reste un projet à long terme plus difficile à atteindre.
C'est pourquoi sans doute nous cherchons consciement ou pas, plutôt les petits plaisirs quotidiens renouvelés que les grands.
Nombreux sont ceux qui à la fin d'une journée souffrent d'un sentiment de non accompli.
La nuit, peut dans la plupart des cas être réparatrice; elle est à nous et rien qu'à nous. Elle nous permet, souvent à notre insu d'apprendre à mieux nous connaître.

Nietzsche préconisait pour ne pas être un esclave de disposer des deux tiers de sa journée. !!??
Difficile pour quelqu'un confronté à une journée de travail en ce début de 21ième siècle.
Par contre, le temps libre même s'il est limité doit être mis à profit pour la réflexion, la lecture, l'écriture, l'amour et ses plaisirs ou l'amitié.
A ne pas confondre dit Frédéric Shiffter (prof. de Philo.) avec "les loisirs" qui sont des "agitations" au même titre que le travail.
Ne rien faire et ne pas culpabiliser, tout un art réservé à une petite minorité.

Mais rien ne nous empêche de résister à tout ce qui va à l'encontre de notre être profond: ( famille, amis , conventions sociales...) tout ce que nous n'avons pas envie de faire de façon imposée et qui devient de ce fait forcé.

Je me souviens lorsque j'étais en activité, que ce soit en voiture bloqué dans la circulation, en attente de r.v. ou même lorsque je déjeunais seul, j'avais toujours un livre dans ma sacoche ou dans la voiture.
C'était du temps de loisir gagné sur une journée par ailleurs chronométrée.
Et ça , personne ne pouvait me le prendre.



Le summum pour moi aujourd'hui , c'est la sieste; je ferme la porte de mon bureau , et là, le canapé me tend ses bras pour m'accueillir; et c'est une jouissance , un bonheur chaque jour (si possible) répété.


mercredi 17 octobre 2012

heureux par le travail ?

le travail peut-il rendre heureux ?




ou malheureux ? 
le bien connu : "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" a, il faut l'admettre une connotation plutôt négative. Mais admettons !
Je préconise alors que ce soit dans la joie et pas dans la tristesse et la déprime.
Aujourd'hui, si tu as un travail qui te permets de vivre et si possible de t'épanouir, il y a déjà des ingrédients favorables plutôt que si tu es au chômage ou a galèrer de petits boulots en aides sociales.
Il y a une crise de sens par rapport au travail. Je vois des gens qui finissent par ne plus savoir pour quoi ou pour qui ils travaillent ce qui engendre maladies, dépressions et suicides parfois.
Vocation, carrière,précarité, est-ce que tout cela a du sens?
La vie en écrase plus d'un. Est-ce que tu attends du travail, de la liberté, de la reconnaissance ? Ou es-tu dans la solitude et la tristesse ?
C'est W. Blake qui disait que "la diligente abeille n'a pas de temps pour la tristesse."
Ceci m'amène à parler d'un autre aspect du travail; on dit que "l'oisiveté est mère de tous les vices" ; ce n'est pas faux et donne à la vie comme un mauvais goût, un dégoût; la violence n'est pas loin.
Il serait bon je crois de trouver dans la vie de chacun un équilibre entre le travail et autre chose au grès des penchants , amis,loisirs, sports ,lecture, jardinage,cinéma,.....la liste est longue .
Il y a des riches qui s'ennuient alors qu'on peut penser qu'ils ont tout pour être heureux et il y a des "besogneux"qui arrivent a trouver du plaisir dans la vie.
l'affaire n'est pas simple.
Le travail a changé; bien des métiers d'autrefois n'existent plus et d'autres n'existent pas encore.
Il faut savoir ce que l'on veut comme le disait Socrate dans le fameux: "connais-toi toi-même."
Nous avons en nous tellement de capacités et de talents inexploités. "Le champ des possibles" est immense; il faut avoir confiance en soi et essayer de ne pas toujours dépendre des autres et de la société. La nôtre est une des plus généreuses du monde....jusqu'à quand ?
C'est parfois dans la banalité du quotidien que les histoires se font.
Laffitte le banquier devenu gouverneur de la banque de France aurait dit-on commencé sa carrière en ramassant une pièce de monnaie dans la rue! Il était économe...n'est ce pas le petit ruisseau qui devient grande rivière ?
IL faut vouloir ce que l'on fait. Les lois de la vie nous poussent à nous épanouir.
Mère Térésa disait que tu peux t'épuiser au travail; ça ne sert à rien si tu n'y mets pas de l'amour.

Cela peut paraître bizarre,étrange, à certains mais je comprends que c'est une bonne façon de s'épanouir que de mettre de l'amour dans son travail et de trouver ainsi de la joie à travailler.
-titou-

mardi 2 octobre 2012

Un jeu la guerre ?

Peut-on jouer à la guerre ?

Ou dit autrement , la guerre est-elle un jeu ?
On pourrait le penser à voir ce qui se passe dans bien des pays du monde.
Aujourd'hui, plus peut être que d'habitude je prends le risque de te barber "grave" !!
Je me dis souvent à la lecture des journaux que le monde marche vraiment sur la tête et que cela ne durera pas éternellement; ou les choses changent, ou on va droit dans le mur.
Je crois être quelqu'un de tolérant et pense que chacun a bien le droit d'avoir des passions même extrêmes tant qu'il n'y a pas de violence et trouver son plaisir de vivre ou il pense que c'est bien pour lui.
je n'aime pas la violence, la guerre,certains chasseurs et d'autres choses encore.
Je suis tombé de haut lorsque dans un journal local j'ai appris que des gens , des adultes, hommes, femmes,harnachés de vêtements militaires de combat, armés jusqu'au dents avec des répliques d'armes de guerre qui tirent des balles en plastique et font du bruit comme des vraies, se réunissent pour jouer à la guerre avec otages à libérer, snipper , etc...
Alors , je m'interroge, pourquoi des adules pères et mères pour certains, éprouvent-ils le besoin d'assouvir un penchant de violence guerrière ?
Ont-ils connus la guerre pour s'en amuser ?
Jusqu'où vont-ils se prendre au sérieux ? Quand vont-ils déborder?
Je crois bien que la porte est ouverte aux dérives en tous genres.
Tu me diras que, enfants dans les générations d'après guerre nous jouions aux gendarmes et aux voleurs et aujourd'hui c'est sur les jeux vidéos ; mais nous étions des enfants et cela fait une grande différence.
l'homme depuis la nuit des temps a, ancré en lui, ce besoin d'écraser de tuer d'éliminer celui qui le dérange. On dirait qu'il y a en lui une violence dont il n'arrive pas à se défaire. 
Tu trouves que j'exagère ? que ce n'est pas bien grave tout ça; la vie est tellement difficile, il faut bien se détendre un peu ...
je voudrais leur suggérer d'aller se détendre en Syrie, en Afganistan ou dans l'une des multiples zones de conflits dans le monde.
Cela leur permettrait peut être à ces braves gens d'apprécier le degré de bêtise ou ils sont tombés.
qu'ils sachent qu'il n'est jamais trop tard pour réagir.
Ce que j'éprouve, disait Albert Camus et je le partage entièrement, c'est un éloignement; l'homme assoiffé de sens et d'unité se révèle, plongé dans un monde éclaté et déraisonnable; l'absurde n'est ni dans le monde ni dans l'homme; il naît de leur confrontation, de leur présence commune.
-titou-