mardi 10 septembre 2013

Reflexion sur un extrait de "Betty"

J'ai fait le choix aujourd'hui de te faire lire un court extrait d'un des ouvrages de Arnaldur Indridason , né en 1961 , auteur Islandais de romans noirs; diplômé en histoire, journaliste et critique de cinéma.



Il me semble en effet que cet extrait résume assez bien ce que un jour ou l'autre chacun(e) d'entre nous au cours de sa vie peut avoir la "malchance" de rencontrer une situation similaire, parce que nous sommes des hommes et des femmes,tout simplement et que la vie est ainsi faite et que peu sont capables de passer au-dessus de ces sentiments là.
Sauf a faire sur soi un travail permanent et à aller avec courage et prudence  chercher au fond de notre âme dans la boue stagnante, dans la gangue et sans complaisance, la perle qui y demeure bien cachée.

Beaucoup de questions et peu de réponses !

Il y a une autre solution qui consiste à ne pas se poser trop de questions.
-titou-


voici cet extrait:

" Je pense à l'amour, au plaisir du sexe. Et à l'égoïsme, à la jalousie et à cette grande montagne qui crache du feu et qui s'appelle la haine.
Quels sont ces sentiments et pourquoi nous gouvernent -t-ils avec tant de véhémence?
Qu'est-ce qui les enflamme?
Qu'est-ce qui enflamme l'amour et la haine? Sentiments si différents et pourtant on ne peut plus semblables.
Qu'est-ce qui vous rend aveugle et qui vous fait vous fourvoyer jusqu'au point de non retour?
Qu'est-ce qui vous conduit à ignorer les signaux de danger, les erreurs, à refuser de voir ou de comprendre ce qu'on ne perçoit que lorsqu'on court à sa perte ?
D'où vient ce grandiose refus ? 
Pourquoi fait-on le choix de ne pas voir les dangers alors qu'ils sont devant notre nez ?
Est-ce que c'est ça l'amour ?
Est-ce que c'est pour ça que l'amour rend aveugle ?
Ces questions se bousculent dans mon esprit pendant toutes ces longues nuits et exigent des réponses que je n'ai pas parce que il me faudrait m'interroger moi-même plus à fond que je ne le désire.
Qui entreprendrait d'examiner sa vie au microscope ?
Qui en aurait le courage ?
Personne ne peut supporter d'aller au fond de soi sans s'apitoyer ou être complaisant avec soi. 
Celui qui dit le contraire est un menteur."


PS:Si tu souhaites lire ses ouvrages ils sont édités chez "Métaillé". la plupart ont reçus des prix prestigieux dans la catégorie des romans noirs.

La cité des Jarres
La femme en vert
La voix
l'homme du lac
Hiver arctique
Hypothermie
La rivière noire.
Betty
Et d'autres encore.....

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